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jeudi 4 novembre 2010

Adíos Perú!

Et bah voila!

On a quitté le Perou il y a quelques jours, et on en serait presque nostalgiques!
On a pensé qu'un petit message serait la moindre des choses pour rendre hommage au pays du poncho en Alpaca
Ce qu'on a relevé et aimé ou pas, en quelques breves:


-Tout d'abord, l'ambiance qui y regne. Melange de poussiere, bordel, trucs petés, odorants (et malodorants pour les pots d'echappement), de gens souriants, de momes avec des tetes mignonnes, et de costumes tradi colores. On s'etonne que dans tout ce bordel, les choses marchent, sans trop se casser la gueule.




- Les autres touristes francais. Mais particulierement ceux qui pensent que parce qu'ils sont au Perou, ils ont le droit de s'habiller en pyjama. Les dreadeux, les anti mondialistes, les idealistes, les fumeurs de petards, brefs, tous tres sympas a rencontrer... et a regarder!!

- Aux toilettes. Au Perou, il faut jeter son PQ a la poubelle et NON dans les toilettes. Et ce quelque soit la matiere essuyee par le PQ. Il vaut donc mieux aller aux toilettes apres avoir mangé au Perou, car l'odeur et la vue des petits papiers toilettes de ceux qui sont passes avant pourraient avoir un effet coupe-faim...



- Les prix. Malgre l'arnaque continuelle des Peruviens a notre egard dans tout ce qu'ils nous vendaient, ca reste vraiment pas cher le Perou. On s'est fait vraiment vraiment plaisir un soir au resto avec Stephane apres une grosse marche, et apres reflexion et calculs faits, on s'en est sortis pour 40€ pour un ptit banquet.

- Les chiens errants. Le Perou n'est pas le pays des Lamas comme communement cru (merci Tintin au pays du temple du soleil ) mais le pays des chiens errants. Il y en a partout. Dans les villes, dans les campagnes, des meutes, des chiens isoles, des beaux, des tout ronges, des tout mauvais. Tous en compet pour denicher la meilleure ordure de la ville - une petite carcasse d'alpaca, ou a defaut, une ptite croute de fromage.

- Les collectivos. On en a deja parle, et on est des fans du collectivo, il faut reconnaitre. La pire experience du collectivo etait en revenant du Machu Picchu, dans un collectivo trop neuf, du coup lent parce que le conducteur avait trop peur d'abimer sa voiture. Buee dans la voiture, Sophie a l'arriere entre 2 bonhommes, stephane devant entre 2 (grosses) bonne femmes. Le bonhomme de gauche ayant une petite faim, a entrepris de manger son poulet sorti de nul part. Grosse odeur de poulet qui pue dans la voiture, et qui ne nous quittera pas pour les douleureuses 2 heures de trajet. Preferer donc un collectivo tout pourri. Ils sont plus rapides, donc la douleur est plus breve!

La meilleure experience: sur notre chemin pour commencer une rando dans la montagne, une voiture (type lada 5 places) accepte de nous monter, ce avec 3 personnes devant (inc conducteur), nous deux derriere + une autre personne (deference oblige pour les ptits blancs, on ne serre pas trop les gringos, par contre, on leur fait payer plus) + 2 personnes dans le coffre avec nos sacs a dos.

- Les parades et la musica! Toute occasion est bonne pour parader donc les Peruviens paradent une fois tous les deux jours a peu pres. (on se demande ce que donne une fete nationale du coup). La musique Peruvienne est presente tout le temps. Il s'agit de musique traditionnelle a la flute de pan + guitare ou synthe + chanteur/se. Nous pensons qu'ils chantaient la meme chose il ya 300 ans. Pas du tout agreable lorsque imposee dans les transports en commun (la fois des 6 heures de bus, on est ressortis de mauvaise humeur), le theme reste relativement constant: Le campesino rencontre la belle campesina, et veut conclure. Soit il pleure parce que ca marche pas, soit il pleure parce qu'elle est deja prise. En gros, c'est ca.



- Les peruviens. Ils etaient cools. Souriants, aimant la rigolade, et la chanson. On se prend pas trop la tete au Perou et c'est qd meme plaisant pour les toursites que nous sommes. Egalement, les Peruviens aiment a prendre leur temps, et aussi lorsqu'ils parlent, ce qui nous rendait qd meme la tache plus aisee pour les comprendre.




adios donc et bonjour Chili!

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