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mardi 30 novembre 2010

Bariloche le ptit suisse


On en avait ras le bol des villes, et bah on est servis maintenant. On se trouve dans la region des lacs, a Bariloche, un patelin qui ressemble a St Moritz (fondue et chalets inclus)avec les lacs en plus.

Pas mal de possibilite de rando meme si la neige en altitude bloque parfois les chemins.


On est tres contents d'etre la.
On en a profite pour nous remettre a barouder un peu dans la montagne, et dans une ile proche d'où on a pu admirer les seuls Arrayanes de la planete, sortes de longs arbres couleur de cannelle.

Aujourd'hui gros repos - bandage des nombreuses ampoules aux arpions, repos des cuisses et du dos pour Stephane.

Prenons quelques kilos a gouter les chocolats et glaces du coin - mais aussi avons commencé un très sérieux travail de comparaison des parrillas du coin (steak house)

Le devoir nous appelle...

dimanche 21 novembre 2010

Argentine 9 VS France 15

Et oui, on a pas loupe le match, planque qu'on etait dans une Parilla du coin, bien assis dans nos ptits canaps, a regarder le match de rugby. On etait tout seuls malheureusement, les argentins n'etant pas bien concernes par leur equipe de rugby ou preferrant la regarder chez eux (on les comprend maintenant!)

Un chouette pays l'Argentine, malgre qu'on n'a l'impression de depenser ici le double de ce qu'on depensait dans d'autres pays. Le transport est tres cher, et on vient de renoncer a une rando dans la montagne du coin a cause du tarif d'entree au parc (mais du coup, on se fait une ptite degustation de vin du coin ce soir... pas fous)

Nos observations de voyageurs avises sur l'Argentine, so far:

- Tango, pas trop.

- Les argentins sont tres tres sympas. Ils aiment bien aider tout un chacun, sont souriants, et clairement aiment bien la bonne chair (humaine et bovine).
Car il est un passe temps unisexe, et inter regional et inter generationnel: le gros RELUQUAGE des gens. Tout le monde mate tout le temps. Au debut, c'est un peu genant, mais bon y a pas le choix de toute facon, et il faut bien dire que tout le monde y passe, hommes, femmes et enfants.
L'art de la reluque est definitivement argentin, les parisiens ne sont que des maigres amateurs a cote, ici meme les peruches matent


- 2 choses avec lesquelles on rigole pas ici: Maradona et la siesta. Pas la peine de tenter de faire quelque chose s'il est entre 13h et 17h. Pas la peine parce que de toute facon, y a personne. Vers 17h quelque chose, la ville se reveille et gentiment, on retourne travailler.

- Pas la peine d'etre presses ici. Si on est presse, on meurt, c'est aussi simple que ca.
Tout prend plus de temps. On sait pas pourquoi, mais il faut que le serveur fasse 4 fois le tour de la salle avant de venir vous voir, malgre qu'il ait bien vu que vous avez sauce 5 fois votre assiette etincelante. Egalement, le dialogue est plus long. Lorsque vous parlez a un argentin (moins visible chez les jeunes cependant), comptez 20 a 30 secondes pour qu'il vous reponde.
Ca fait un peu bizarre au debut - d'autant que la reponse peut etre, elle, etourdissante de rapidite et de mots pas articules.

- Peut etre cet amour pour laisser au temps son temps explique t'il qu'on trouve autant de 2CV et de ladas ici? (on a egalement vu pas mal de 3CV)

Bref, pour resumer, on trouve que les argentins aiment bien le foot, la bonne bouffe, le bon vin, et les belles femmes. On se sent presque pas depayses.

Ci-NE-ma Ci-NE-ma tchi tcha


Depuis San Juan, ptite chevrolet en main, on s'en est alle aux 2 parcs nationaux du coin, deux parcs proteges par l'Unesco, en tant que patrimoine mondial de l'humanite.



Plein de dinos ont vecu la bas, mais se sont fait avoir par des trucs tectoniques et du coup ils sont morts (a noter, les explications etaient en espagnol, donc on a pas bien compris). L'endroit est superbe mais tres evocateur... on se croit en plein tournage de film et pour n'en citer que quelques uns, si vous vous faites une ptite session de Star Wars (episode 1 - 4eme de la serie), de planete des singes, de Jurassic Parc I, II et III, et d'Indiana Jones, ca vous donnera une ptite idee de l'endroit.

N'hesitez pas a cliquer sur les photos pour les agrandir.














Dans ces lieux sacres, gros anachronisme, rencontre avec un couple belge, mixe entre la soupe aux choux, Achille talon, et les deschiens. Ils avaient 62 et 73, et ils ralaient. Contre le serveur qui etait pas fut fut et ne comprenait pas ce qu'ils demandaient (ils parlaient francais bien entendu), contre leur guide qui s'emerveillait pour des paysages qu'ils avaient deja vus en Capadocce, contre l'Argentine qui n'a pas garde son style colonial espagnol... on a bien ri quoi...

Et puis subitement, en revenant on a eu la confirmation que Luke Skywalker vivait bien dans le coin.


May the force be with us folks

lundi 15 novembre 2010

Don't cry for me Argentina

L'Argentine... la terre promise du bifsteak.
On en rêvait depuis nos montagnes du Perou en rognant notre os d'Alpaca.
Il faut cependant la meriter l'Argentine et la terrible mise a l'epreuve commence à la douane. La prochaine fois, nous saurons qu'il faut prier Notre Dame de la 2 CV.


Une horde de migrateurs, beaucoup de Boliviens, quelques backpackers comme nous, une frontière qui ressemble à une station essence, et le signe rêvé, à quelques mètres de nous, humbles pénitents en file: BENVENIDOS EN ARGENTINA.

Il est 9h30 du mat. Nous avons passé la nuit dans le train et nous rejoignons la file de pénitents a gros sacs, en francais anglicisés que nous sommes, totalement résignés à respecter la file de 100m que nous voyons devant nous.
Fait bizarre, il ne semble y avoir que des blancs dans notre file. Les Boliviens, ou indiens, sont sur une autre file à notre droite.

1h passe. Nous avons avancé de 50cm gagnés grâce au groupe d'Israeliens devant nous qui ont bougé leurs sacs.

2h passent. Nous sympathisons avec les Canadiens de derrière. Pause pipi.
Exécution mentale de tous les Boliviens qu'on voit griller la queue l'air de rien.

3h passent. Nous n'avancons pas. Il fait chaud. Rien à boire ou manger à part un gars qui vend des barbes à papa. Approche avisée de la Canadienne au devant de la queue pour comprendre ce qui bloque.
Comme à Auchan, il n'y a qu'une seule caisse d'ouverte + on se fait en fait griller par TOUS les Boliviens qui rejoignent le tronc commun de notre queue largement en amont.
Le problème étant (après observation camouflée) que les Boliviens nécessitent une pile de papiers pour entrer chez Evita. Compter 5 mn par Boliviens. Nous sommes au moins 200...

4h passent. L'heure de la révolte a sonné. Commencée par les Israeliens de devant, le plan est simple: il faut griller tout le monde.
Avec la Canadienne, nous élaborons un plan. Comme d'hab, les hommes, trop faibles, restent à l'arrière pour garder les sacs. Nous, les femmes, partons au feu. Il faut partir tout devant le guichet de l'immigration, se faufiler devant ceux qui attendent là, et au dernier moment, ramener les hommes laissés derrière.
Après quelques tortillus et protestations indignées en espagnol des boliviens que nous coupons ("Disculpe, no entiendo español"), nous arrivons finalement devant le guichet et chérirons le tampon chèrement acquis sur notre passeport jusqu'à ce que la mort nous sépare.

¡Viva Argentina!

8h de bus plus tard, 3 controles anti drogue, et 2 films sur le traffic humain de jolies nana de l'Est, nous arrivons a Salta.
A ce stade là, on veut presque devenir végétariens.


Depuis Salta, nous avons pu louer une voiture pour visiter les gorges et montagnes du coin, jusqu'à Cafayate. Très beau. Rouges, blanches et vertes - les couleurs des montagnes du coin.

La récompense de nos efforts vient avec un petit gîte trouvé sur la route - la Casa de los Vientos. Superbe endroit oú la proprio tourne ses céramiques dans le ptit atelier attenant à la cour autour de laquelle elle a construit sa maison et chambres en adobe.
Très bon moments passés là, si le prix de location de voiture n'avait pas été si important, on serait volontier restés là plus longtemps.
Nous repartons cet après midi pour quelques 17h de bus pour San Juan, pays du vin et de la siesta.


Hasta pronto amigos

jeudi 11 novembre 2010

Beaucoup de sel a Uyuni


Un petit tour rapide en Bolivie mais intense! On pense qu'on a vu le meilleur de la Bolivie sur ces quelques jours, et tres franchement, on a rarement vu plus beau...
Depuis le Chili, on a booke un tour de 3 jours pour monter en Bolivie, d'abord sur le Parc National Eduardo Avaroa (1er jour), puis en chemin vers le Lac de Sel d'Uyuni (2e jour) puis le lac de sel d'Uyuni lui meme.
Tout ca, en 4x4 avec 1 couple allemand autrichien sympas, meme si desesperement sportifs (ils grimpent des sommets a plus de 6000m les gars, entre autre)

La route elle meme etait superbe, des dunes, de la roche volcanique (quelques gros trous pleins de boue bouillonante), des montagnes de plusieurs couleurs (non le mate de coca n'a pas d'effet hallucinatoire), des colonies de flamants roses. Alors vu qu'on a jamais rien vu de plus beau, on va essayer de vous faire partager ca avec quelques photos (on est maintenant en Argentine = connexion internet honnete)

1er jour:
On est partis du Chili rejoindre la frontiere bolivienne. Quelques formalites - un nouveau tampon sur le passeport, et on passe en Bolivie. Des lors, on se deplace en 4x4 (avis a ceux qui veulent prendre la route avec nous pour plus tard, nous n'acceptons que les 4 roues motrices)
On tombe d'emblee sur 2 lagunes, une bleue une verte. Stephane frole la crise cardiaque a cause d'une crise de canonite (appareil photo canon a bloc pour les non inities)
On continue la route pour arriver sur des bains thermaux naturels sympa. Le maillot de bain tout pret, et le fait qu'on ne se rappelle plus de l'effet qu'a l'eau chaude sur la peau expliquera notre enthusiasme a la trempette.
Route volcanique, puis l'arrivee a la laguna colorado, alternance de couleurs rouges, blanches et bleues + flamants roses.
Stephane fait alors une crise de canonite aigue. Pendant que Sophie court et balance des pierres sur ces enfoires de flamants roses qui s'obstinent a ne pas vouloir voler, Stephane, l'appareil pret et tout a son art ne se rend pas compte qu'il ne s'assied pas sur un paquet d'herbe, mais sur un cactus. Grosse douleur du photographe qui n'oublie pas tout de meme d'appuyer sur le bouton une fois les flamants en l'air.
La romance continue, Sophie se chope une autre tourista tres virulente, Stephane se fait enlever les epines du cul a la pince a epiler.
Nuit au lodge du coin - en dortoir.















2eme jour.
Moins impressionant que le premier mais pas mal quand meme. Dans le desert avec le 4x4, musique americaine ou bolivienne a fond la caisse , notre guide et chauffeur n'a clairement pas herite d'un talent de DJ. Arrivee sur des formations rocheuses sorties de nul part, on se croit dans une peinture de Dali.
Guide se prend malheureusement pour Sebastien Loeb, et accelere grandement le 4x4. Arrivee rapide et musicale a la lagune Honda, flamants roses toujours la, Stephane change la carte memoire.













3eme jour.
Apres une nuit dans un lodge tout en sel (table, chaise, lit, lustres), on se reveille a 4 plombes du mat pour voir le lever du soleil sur le lac de sel d'Uyuni. Sophie pas grande fan des levers de soleil, mais Stephane content de voir l'aube aux doigts roses comme nous le chante si bien ce bon vieux Homere.
Infini blanc le lac de sel, on croit marcher sur de la neige.
Arrivee a Uyuni, desenchantement du voyage de 24 heures qui s'en suit, mais au moins avec de jolies images en tete...

samedi 6 novembre 2010

Nuit a poings fermes a San Pedro de Atacama


On a super bien dormi!! Une ptite nuit de 10 heures, ca faisait vraiment longtemps que ca ne nous etait pas arrives, et du coup, on est d'excellente humeur et on trouve que la vie c'est vraiment trop cool.

On est arrives hier au village de San Pedro de Atacama au Chili apres une ptite nuit de bus un peu agitee (controles anti drogues, etc). Le village est tout petit, rempli de gringos comme nous venus voir le desert le plus aride du monde, et ses paysages lunaires.


Ni une ni deux, on booke un ptit tour via une agence (ras le bol des galeres chiliennes a pied ou velo) pour faire le tour du patelin.
Quelques images pour vous faire baver...





On repart demain en Bolivie pour voir le Salar d'Uyuni (3 jours de route et visite) et on vous tient au jus, bien entendu

jeudi 4 novembre 2010

Bonjour Chili!


Bien arrives au Chili dans une ville pas tres belle frontaliere avec le Perou, et qui s'appelle Arica.
On avait decide de s'arreter a Arica pour pouvoir faire un tour au Parc National local (a quelques 200km de la qd meme) et decouvrir la faune chilienne de flamands roses sauvages, et lamas paisiblement paissant.
A savoir qu'il y a tres peu de Lamas/Alpacas au Perou (a part dans les restos), et on donc bien pris notre revanche au Chili.

Petits desagrements techniques a l'arrivee vers le parc: il n'y a pas de transport publics. C'est a dire que pour visiter ce parc, il faut soit avoir une voiture ou avoir loué une voiture, soit avoir booké un tour via une agence locale. Il est bien entendu que nous n'avons aucun des deux, on se retrouve donc plantés la, a faire du stop.
Et on est vraiment un gros cliché d'autostoppeur. Tout suants, avec les enormes sacs a dos plein de poussiere, et nos tetes implorant que quelqu'un nous prenne.

Bref, transportes a l'arriere d'une jeep de location, on arrive sur place - un petit village appele Parinacota (j'ai pense a la panacotta itialienne pendant 2 jours), au coeur du Parc National. Une ptite eglise peinturluree sympa, et des paysages qui valent le detour.


De belles rencontres egalement dans le seul gite du village avec des Allemands (qui nous ont gentiment transporte jusqu'a la lagune du coin), des Francaisx de notre age, et 3 francais retraites, aux mollets durs de leur tour a velo. Ils sont descendus de Quito en Equateur, et vont descendre plus bas encore, jusque Santiago et la Patagonie. Des histoires bien droles (ou droles apres coup, comme d'hab) et du mate de coca en veux-tu en voila.


Desormais de retour a Arica, Stephane au surf, Sophie au cafe, tout va bien.
Bus de nuit (11h tout de meme) ce soir pour San Pedro de Atacama, et le desert le plus aride au monde.

Hasta luego amigos

Adíos Perú!

Et bah voila!

On a quitté le Perou il y a quelques jours, et on en serait presque nostalgiques!
On a pensé qu'un petit message serait la moindre des choses pour rendre hommage au pays du poncho en Alpaca
Ce qu'on a relevé et aimé ou pas, en quelques breves:


-Tout d'abord, l'ambiance qui y regne. Melange de poussiere, bordel, trucs petés, odorants (et malodorants pour les pots d'echappement), de gens souriants, de momes avec des tetes mignonnes, et de costumes tradi colores. On s'etonne que dans tout ce bordel, les choses marchent, sans trop se casser la gueule.




- Les autres touristes francais. Mais particulierement ceux qui pensent que parce qu'ils sont au Perou, ils ont le droit de s'habiller en pyjama. Les dreadeux, les anti mondialistes, les idealistes, les fumeurs de petards, brefs, tous tres sympas a rencontrer... et a regarder!!

- Aux toilettes. Au Perou, il faut jeter son PQ a la poubelle et NON dans les toilettes. Et ce quelque soit la matiere essuyee par le PQ. Il vaut donc mieux aller aux toilettes apres avoir mangé au Perou, car l'odeur et la vue des petits papiers toilettes de ceux qui sont passes avant pourraient avoir un effet coupe-faim...



- Les prix. Malgre l'arnaque continuelle des Peruviens a notre egard dans tout ce qu'ils nous vendaient, ca reste vraiment pas cher le Perou. On s'est fait vraiment vraiment plaisir un soir au resto avec Stephane apres une grosse marche, et apres reflexion et calculs faits, on s'en est sortis pour 40€ pour un ptit banquet.

- Les chiens errants. Le Perou n'est pas le pays des Lamas comme communement cru (merci Tintin au pays du temple du soleil ) mais le pays des chiens errants. Il y en a partout. Dans les villes, dans les campagnes, des meutes, des chiens isoles, des beaux, des tout ronges, des tout mauvais. Tous en compet pour denicher la meilleure ordure de la ville - une petite carcasse d'alpaca, ou a defaut, une ptite croute de fromage.

- Les collectivos. On en a deja parle, et on est des fans du collectivo, il faut reconnaitre. La pire experience du collectivo etait en revenant du Machu Picchu, dans un collectivo trop neuf, du coup lent parce que le conducteur avait trop peur d'abimer sa voiture. Buee dans la voiture, Sophie a l'arriere entre 2 bonhommes, stephane devant entre 2 (grosses) bonne femmes. Le bonhomme de gauche ayant une petite faim, a entrepris de manger son poulet sorti de nul part. Grosse odeur de poulet qui pue dans la voiture, et qui ne nous quittera pas pour les douleureuses 2 heures de trajet. Preferer donc un collectivo tout pourri. Ils sont plus rapides, donc la douleur est plus breve!

La meilleure experience: sur notre chemin pour commencer une rando dans la montagne, une voiture (type lada 5 places) accepte de nous monter, ce avec 3 personnes devant (inc conducteur), nous deux derriere + une autre personne (deference oblige pour les ptits blancs, on ne serre pas trop les gringos, par contre, on leur fait payer plus) + 2 personnes dans le coffre avec nos sacs a dos.

- Les parades et la musica! Toute occasion est bonne pour parader donc les Peruviens paradent une fois tous les deux jours a peu pres. (on se demande ce que donne une fete nationale du coup). La musique Peruvienne est presente tout le temps. Il s'agit de musique traditionnelle a la flute de pan + guitare ou synthe + chanteur/se. Nous pensons qu'ils chantaient la meme chose il ya 300 ans. Pas du tout agreable lorsque imposee dans les transports en commun (la fois des 6 heures de bus, on est ressortis de mauvaise humeur), le theme reste relativement constant: Le campesino rencontre la belle campesina, et veut conclure. Soit il pleure parce que ca marche pas, soit il pleure parce qu'elle est deja prise. En gros, c'est ca.



- Les peruviens. Ils etaient cools. Souriants, aimant la rigolade, et la chanson. On se prend pas trop la tete au Perou et c'est qd meme plaisant pour les toursites que nous sommes. Egalement, les Peruviens aiment a prendre leur temps, et aussi lorsqu'ils parlent, ce qui nous rendait qd meme la tache plus aisee pour les comprendre.




adios donc et bonjour Chili!

lundi 1 novembre 2010

Colca colca



On est revenus de notre trek dans le canyon de Colca


Beaucoup de cactus


Certains ont l'air tout a fait inoffensifs, mais notez qu'ils ne le sont pas.



Douloureuse experience des echardes que laissent les cactus lisses (pourquoi encore une fois faut-il que sophie seulement en ait fait les frais?) et qui se dispersent joyeusement PARTOUT lors d'episodes aussi innocents que l'etalage de la creme solaire.




Beaucoup de cactus, mais quand meme, des canyons aussi! Moins spectaculaires que ce que nous attendions, mais des passages tres jolis.




Une ruine Inca non recensee dans les guides, mais recommendee par un villageois local (et d'ailleurs defenseur de l'equipe de foot de son village). Dure a trouver. Dure a tomber (voir bleu et eraflure enormes)




Premier arret chez Mme Roy. Superbe endroit et chambres tres propres. Ne manque que l'electricite. Tambouille preparee par ses soins (ptit alpaca aux oignons) et servie a la chandelle dans sa salle a manger faisant face aux montagnes




Il fait chaud dans le canyon. Oasis de fin de marche tres appreciee, (la biere egalement) et les rencontres sympa de Francais de passage.




Une marche sympa, ca descend, ca monte (deniveles de 1000m a peu pres), on fatigue par contre des barres cerealieres. Ouverts a toute proposition. Pouvons donner notre adresse a ceux qui souhaitent envoyer des collissimos. (escargots non compris)

Arequipa aux doigts roses





C'est pourtant une ville blanche, la fiere Arequipa, dans laquelle nous avons passe quelques jours tres sympas a se balader et flaner.
Ville espagnole aux influences mauresques, et construite de lave blanche rejettee par les volcans qui l'environne.



Un monastere hallucinant decrit comme une ville dans la ville. Et c'est vrai, les nonnes se sont recrees leur ptite ciudad, a coup de calle Toledo, ou Seville. 6 rues en tout, une ptite placette, fontaine, pas forcement le confort cependant mais on fait don de soi ou pas...






Censes ne rester que pour organiser notre rando dans le canyon de colca (a quelques 6h de la), on s'est emballe pour l'atmosphere de la ville, et sa beaute.
Vieille ville - et ville nouvelle ou les Peruviens sortent volontiers avec leur plus stylés attirails pour prendre d'assaut cine, Burger King, ou grands magasins.




Bref, Arequipa, on s'y sent bien, et on y serait bien restes un peu plus...


L'hostellerie y a joue son role. Petit hostel avec patio et surtout terrasse sur le toit d'ou on nous sert le ptit dej. Vue tous les matins sur un ciel degage, et la decoupe claire des volcans, et de l'eglise du coin. Pas d'eau chaude mais qui s'en etonne encore?!








De belles rencontres egalement a Arequipa, bonnes soirees, bonne chere, bonnes bieres. A refaire.

De Puno a Arequipa



Tornade de poussiere dans ces etendues desertes.
Vol d'un oiseau a la recherche de nourriture.
Cette vieille femme de couleur vetue attend que ca se passe.
Assise sur sa pierre avec ses animaux a la pature.
Sur son visage, le temps aussi a parcouru des paysages.
Pas seulement plaine monotone mais des montagnes et des canyons.
Le Paysage a faconne ses traits, trop de secheresse dans sa vie peut etre.
Et toujours une gaiete camouflee au detour d'une vallee
Ru desseche qui attend les premieres pluies pour ruisseler de nouveau